Le Roi Arthur, plus
qu'un coup d'un soir

Au delà du week-end de fête, l’association du Festival du Roi Arthur organise des événements tout au long de l’année. (Photo : Nico M. Photographe)

Pour beaucoup, un festival ne dure qu’un week-end par an. Mais derrière cette partie visible de l’iceberg, c’est un travail de longue haleine qui s’étend sur toute l’année. Nadège Couroussé, co-présidente du Festival du Roi Arthur à Bréal-sous-Monfort (Ille-et-Vilaine) explique comment l’organisation conçoit son rôle local en dehors du festival.

Repas, soirée d’annonce de programmation ou de remerciement, le Festival du Roi Arthur ce n’est pas seulement le dernier week-end d’août. « Nous organisons plusieurs soirées. Parmi les majeures : le concert de remerciement de l’ensemble des bénévoles et l’annonce de la programmation du festival. Cela permet de réunir la population locale, de dynamiser notre réseau mais aussi de le fidéliser », expose Nadège Couroussé.

Tout au long de l’année, un travail en collaboration avec le tissu associatif local se met en place. « Pour la braderie annuelle de Bréal par exemple, nous leur passons du matériel et, en échange, il nous laisse installer une tente pour faire de la promo sur le festival. » Des échanges peuvent également être établis avec les écoles de la commune avec, à la clé notamment, des billets offerts pour les tombolas ou kermesses.

Une implication locale qui paie. En 2011, le Festival du Roi Arthur a connu une période difficile. « Nous avons dû annuler une partie du festival en raison des intempéries. Ça a été une grosse claque », se souvient Nadège Couroussé. Face à cette situation, la ville a répondu présente. « Nous avons eu la chance d’avoir une municipalité qui s’est mobilisée directement en nous aidant notamment à assécher le terrain mais qui nous a énormément soutenu, notamment financièrement après. »

Au-delà de l’aspect économique, le moral des organisateurs a pris un méchant coup, « dégoûtés d’avoir travaillé un an pour rien ». Si beaucoup pensaient abandonner, le soutien des habitants de la commune les a reboostés. « Dans la rue, sur les réseaux sociaux, on nous disait : “ne vous découragez pas”, “ne laissez pas tomber”. Le festival s’est donc laissé un an pour se remettre sur pieds, avant de relancer la machine. La plupart des bénévoles, dont les trois quarts habitent la communauté de commune, sont restés. Aujourd’hui sur les 750 bénévoles inscrits, 400 sont là depuis les origines du festival. »

Un travail fréquent, tout au long de l'année

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